Comprendre les bases de la digitalisation et ses tendances
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Un clic pour se faire livrer son dîner à domicile ? Un autre pour réserver une séance à la salle de sport ? Un dernier pour poster sa recherche de cours particuliers ? Il n’y a pas de doute : l’expression « l’avenir est digital » prend tout son sens quand on observe l’essor des start-up «Tech» spécialisées qui se positionnent sur tous les besoins possibles de notre quotidien.
Le digital : une nécessité pour rencontrer son marché
La digitalisation des besoins, c’est apporter une solution digitale concrète à des besoins du quotidien, tant pour les particuliers que pour les professionnels. Souvent assimilée à une « révolution numérique », il s’agit à la fois d’une nécessité pour l’utilisateur et d’un vrai marché pour les start-ups innovantes. Si de plus en plus de ces dernières misent sur les solutions digitales pour leur business, c’est avant tout pour séduire leur perpétuelle cible : le client.
En effet, le progrès technologique va de pair avec l’évolution de l’exigence des utilisateurs : plus rapides, plus accessibles et plus ergonomiques, les outils digitaux permettent à l’utilisateur de gagner du temps en lui faisant accéder directement à son besoin, en simplifiant les démarches. L’optimisation de l’expérience utilisateur est donc le nouvel enjeu cible des entrepreneurs qui veulent toucher leur marché.
- Exemple : Dans le secteur de la HealthTech, le service le plus parlant reste celui de Doctolib. Pendre un RDV en urgence chez un spécialiste n’a jamais été aussi simple !
Quel avenir pour la digitalisation des besoins ?
Après la digitalisation des secteurs classiques tels que la restauration ou la santé, de plus en plus de start-up se positionnent sur des marchés plus spécifiques, mais où les exigences du client ne sont pas moindres :
- La GreenTech, un secteur en plein essor : face aux nouvelles attentes écologiques des utilisateurs, qu’il soit des particuliers ou des entreprises, le développement d’applications web de calcul de bilan ou d’empreinte carbone est une demande de plus en plus courante.
- La Silver Economy, une économie à part entière : axée sur la cible des seniors, cette dernière utilise souvent les outils digitaux pour adresser l’enjeu des services à la personne.
Exemple : Depuis 2015, l’application web Cette famille propose un système permettant de trouver des offres de colocations entre seniors.
- La LegalTech, une niche prisée : ce secteur propose aujourd’hui des services en ligne qui permettent par exemple d’établir des contrats ou d’avoir accès à un conseiller juridique à distance via une application, sans passer par les prestations parfois coûteuses d’un notaire ou d’un avocat.
Enfin, d’autres secteurs plus surprenants adoptent une approche digitale pour toucher leur marché. La mort est notamment devenue un véritable business avec l’essor de la DeathTech : l’application mobile Requiem Code permet par exemple de personnaliser les pierres tombales avec des souvenirs en réalité augmentée. Le secteur de l’ArtTech n’est également pas en reste : avec l’engouement suscité par les NFT, de plus en plus de particuliers proposent des applications mobiles permettant de mettre en avant le travail des artistes et simplifier les transactions.
Digitaliser oui, mais comment ?
👉 Différents outils digitaux
Concrètement, digitaliser une offre ou un service pour satisfaire un besoin peut se faire par le développement de différents types d’outils digitaux :
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Application web : parfois confondues avec de simples sites web, les applications web sont des interfaces accessibles via un navigateur internet : on peut notamment citer le moteur de recherche Google ou Amazon en guise d’exemples. Toutes les données sont stockées sur un serveur web. Ce type d’application est très répandu mais nécessite un accès à internet.
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Contrairement aux sites web, l’utilisateur interagit avec l’interface : il peut se créer un compte, avoir accès à un moteur de recherche, des messageries, des forums, etc…
- Par abus de langage, beaucoup de sites web sont donc en réalité des applications web.
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Application mobile : les applications mobiles nécessitent un téléchargement sur les stores. Il en existe deux types :
- Exemple : les versions mobiles de WhatsApp, Spotify et Waze sont de type natif, tandis que les versions mobiles de Facebook, Instagram et Twitter sont de type hybride.
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Logiciels : en entreprise, les logiciels ont plutôt une vocation à optimiser les process. En particulier, les progiciels permettent à l’entreprise de gérer ses besoins spécifiques et améliorer sa gestion interne :
Exemple : Oracle, SAP et Microsoft Dynamics peuvent être utilisés comme ERP ou SCM. Hubspot et Salesforce sont souvent choisis en comme CRM.
Une entreprise peut développer son propre progiciel afin d’avoir un outil sur-mesure avec des fonctionnalités adaptées au fonctionnement et aux besoins de l’entreprise.
- En 2018, N7 Consulting a développé un progiciel sur-mesure pour Job Medical, afin de faciliter la gestion de leurs intérimaires. Ces derniers ont accès à leur planning, à des missions et aux informations associées. Du coté des administrateurs, la solution développée permet de passer des commandes, de choisir des intérimaires et d’avoir une vision globale des plannings.
👉 Intégrer des fonctionnalités : le principe des API
Une entreprise peut développer son propre progiciel afin d’avoir un outil sur-mesure avec des fonctionnalités adaptées au fonctionnement et aux besoins de l’entreprise.
Tous les différents outils évoqués ont en commun une ressource très utilisée par les développeurs afin de mettre en forme les services proposés aux utilisateurs : les API (Application Programming Interface). Il s’agit de collections de fonctions et de données qui permettent de créer des fonctionnalités précises. En d’autres termes, les API sont des «packages» qui permettent de manipuler des fichiers et des interfaces dans un but précis.
- Exemple : l'API Google Maps permet aux développeurs de générer et afficher des cartes personnalisables sur leur application web. Sur les applications web de E-commerces, les API de gestion des transactions ou de courriels sont très fréquemment utilisées.
En fonction des fonctionnalités voulues, le développeur pourra donc choisir les API les plus adaptées pour les intégrer à son code.
👉 Deux principes essentiels : Backend & Frontend
Enfin, lors du développement d’un outil digital, il y a deux aspects à prendre en compte :
Backend
La partie Backend (ou BackOffice) : elle correspond aux coulisses du logiciel ou de l’application, c’est-à-dire l’endroit depuis lequel on peut entrer des données ou effectuer des calculs. Ce sont généralement les API qui reçoivent et envoient les données saisies vers le BackEnd
Frontend
La partie Frontend (ou FrontOffice) : il s’agit de la partie de l’interface visible par les utilisateurs. Elle fait intervenir les étapes de maquettage et d’UX Design, très importantes d’un point de vue utilisateur. En effet, ces dernières permettent de définir le design des pages, leur agencement et leurs liens. C’est notamment dans cette partie que la charte graphique voulue par le client est prise en compte.
- À N7 Consulting, cette partie est assurée en collaboration avec notre partenaire TSM Consulting, la Junior-Entreprise de Toulouse School of Management. Leurs masters en Marketing et Webmarketing nous permettent de proposer des applications et logiciels les plus ergonomiques.
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