Comprendre les bases de la digitalisation et ses tendances

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Un clic pour se faire livrer son dîner à domicile ? Un autre pour réserver une séance à la salle de sport ? Un dernier pour poster sa recherche de cours particuliers ? Il n’y a pas de doute : l’expression « l’avenir est digital » prend tout son sens quand on observe l’essor des start-up «Tech» spécialisées qui se positionnent sur tous les besoins possibles de notre quotidien.

Le digital : une nécessité pour rencontrer son marché

La digitalisation des besoins, c’est apporter une solution digitale concrète à des besoins du quotidien, tant pour les particuliers que pour les professionnels. Souvent assimilée à une « révolution numérique », il s’agit à la fois d’une nécessité pour l’utilisateur et d’un vrai marché pour les start-ups innovantes. Si de plus en plus de ces dernières misent sur les solutions digitales pour leur business, c’est avant tout pour séduire leur perpétuelle cible : le client.

En effet, le progrès technologique va de pair avec l’évolution de l’exigence des utilisateurs : plus rapides, plus accessibles et plus ergonomiques, les outils digitaux permettent à l’utilisateur de gagner du temps en lui faisant accéder directement à son besoin, en simplifiant les démarches. L’optimisation de l’expérience utilisateur est donc le nouvel enjeu cible des entrepreneurs qui veulent toucher leur marché.

Quel avenir pour la digitalisation des besoins ?

Après la digitalisation des secteurs classiques tels que la restauration ou la santé, de plus en plus de start-up se positionnent sur des marchés plus spécifiques, mais où les exigences du client ne sont pas moindres :

Exemple : Depuis 2015, l’application web Cette famille propose un système permettant de trouver des offres de colocations entre seniors.

Enfin, d’autres secteurs plus surprenants adoptent une approche digitale pour toucher leur marché. La mort est notamment devenue un véritable business avec l’essor de la DeathTech : l’application mobile Requiem Code permet par exemple de personnaliser les pierres tombales avec des souvenirs en réalité augmentée. Le secteur de l’ArtTech n’est également pas en reste : avec l’engouement suscité par les NFT, de plus en plus de particuliers proposent des applications mobiles permettant de mettre en avant le travail des artistes et simplifier les transactions.

Digitaliser oui, mais comment ?

👉 Différents outils digitaux

Concrètement, digitaliser une offre ou un service pour satisfaire un besoin peut se faire par le développement de différents types d’outils digitaux :

Les applications mobiles natives sont développées spécifiquement pour un des systèmes d’exploitation, le plus souvent IOS ou Android. Elles présentent plus de contraintes de programmation : par exemple, la même application devra être codée en Java ou Kotlin pour Android et en Objective C ou Swift pour IOS. Elles peuvent être utilisées hors connexion et sont le plus souvent très optimisées.
Les applications mobiles cross-platforms ou hydrides sont une solution alternative aux applications mobiles natives. Bien qu’elles nécessitent aussi un téléchargement, elles peuvent être développées avec un langage web de façon à fonctionner sur deux systèmes d’exploitation différents. Elles sont moins coûteuses mais également souvent moins performantes et moins fluides que les applications natives. De plus, le besoin de maintenance est beaucoup plus élevé.
Ces progiciels permettent d’aider les fonctions support d’une entreprise, avec entre autres des outils intégrés de facturation, d’aide à la production et de la comptabilité.
Ils permettent d’intégrer les clients dans le système d’information de l’entreprise. Très utilisés en marketing, ils permettent souvent de gérer des bases de données de clients.
Ils permettent d’avoir une vue globale sur les fournisseurs et la gestion des commandes.
Exemple : Oracle, SAP et Microsoft Dynamics peuvent être utilisés comme ERP ou SCM. Hubspot et Salesforce sont souvent choisis en comme CRM.

Une entreprise peut développer son propre progiciel afin d’avoir un outil sur-mesure avec des fonctionnalités adaptées au fonctionnement et aux besoins de l’entreprise.

👉 Intégrer des fonctionnalités : le principe des API

Une entreprise peut développer son propre progiciel afin d’avoir un outil sur-mesure avec des fonctionnalités adaptées au fonctionnement et aux besoins de l’entreprise.

Tous les différents outils évoqués ont en commun une ressource très utilisée par les développeurs afin de mettre en forme les services proposés aux utilisateurs : les API (Application Programming Interface). Il s’agit de collections de fonctions et de données qui permettent de créer des fonctionnalités précises. En d’autres termes, les API sont des «packages» qui permettent de manipuler des fichiers et des interfaces dans un but précis.

En fonction des fonctionnalités voulues, le développeur pourra donc choisir les API les plus adaptées pour les intégrer à son code.

👉 Deux principes essentiels : Backend & Frontend

Enfin, lors du développement d’un outil digital, il y a deux aspects à prendre en compte :

Backend

La partie Backend (ou BackOffice) : elle correspond aux coulisses du logiciel ou de l’application, c’est-à-dire l’endroit depuis lequel on peut entrer des données ou effectuer des calculs. Ce sont généralement les API qui reçoivent et envoient les données saisies vers le BackEnd

Frontend

La partie Frontend (ou FrontOffice) : il s’agit de la partie de l’interface visible par les utilisateurs. Elle fait intervenir les étapes de maquettage et d’UX Design, très importantes d’un point de vue utilisateur. En effet, ces dernières permettent de définir le design des pages, leur agencement et leurs liens. C’est notamment dans cette partie que la charte graphique voulue par le client est prise en compte.

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